Contexte : Cette histoire se passe quand il a 15 ans, et compte donc dans la période de la présentation de mon personnage. Il a donc encore un maitre, une mère, un foyer. Pour plus de détail, voir ma présentation

Type: Traques et Assassinats
Lieu: Al-Finsti
Description: Poursuivez vos deux cibles jusqu'aux Pics Rouges, mais ne les attaquez que pendant la nuit, pour bénéficier de l'effet de surprise. Pourtant, lorsque vous les aurez tuer, vous rencontrerez un chevalier d'argent qui vous traquera, car il vous aura vu les tuer, n'étant pas de taille à le tuer, essayez de le semer en vous réfugiant dans les Pics Rouges.

Ses chevilles souffraient à chaque pas. Il baissa la tête, tentant de reprendre une gorgé d’air. Mais il n’y arriva pas, ses poumons était en feu, et il cessa de persévéré. Courir, encore. Il regarda derrière lui. Il le poursuivait encore. Les galées obligeaient ses chevilles à prendre des poses improbables. Mais il avançait, le lac était là, devant lui.

Quelque temps avant…

Arvedui courrait dans les allées. Chaque pas lui tordait les chevilles, mais il devait aller encore plus vite. Ses cibles s’échappaient ! Ce n’était pas possible ! Il courut le plus vite possible et les rattrapait peu un peu, lorsqu’il les perdit de vue à un tournant. Elle n’était plus dans son champ de vision. Pourtant il les entendait respirer derrière leur caisse. Mais la rue était bondée. Pourquoi attaquer maintenant alors qu’il pouvait les prendre par surprise.

-« Et merde ! » jura t’il en bon comédiens, « Je les ai pommé ! Mon maitre va être furieux ! »

Il fit semblant de partir au loin. Mais dès le fameux tournant, il s’arrêta et commença à escalader le mur. Il avait apprit qu’une cible ne levait jamais la tête et ne regardais jamais vers les toits. La cachette idéal pour une filature, même si un difficile.
Il entendit ses cibles rirent aux éclats d’avoir si facilement semé le fameux Démonas, se moquer de lui pendant tout le trajet, l’insulter de pas mal de choses, la plupart fausses évidement, mais qui relancèrent les fou rire a chaque fois. Après moins de dix minutes de filature, l’assassin les vit entrer dans une taverne. Ils ne savaient pas qu’il était encore là.

-« La nuit arrivera bientôt, pourquoi se précipiter ? »
Il attendit donc, mais en surveillant pour ne pas perdre bêtement leur trace, que la nuit tombe. Il était près de 1 heures du matin quand enfin il vit une occasion d’en finir. Un des hommes ouvrit la fenêtre. Arvedui arma son bras et lança son couteau. Le deuxième, par instinct plus que par bon sens, se précipita pour voir si la blessure était mortelle et d’où venait le tir. La blessure était mortelle, et celle qu’il reçut à la suite le fut tout autant.
Mais quelque chose qu’il n’avait pas prévu se passa, une troisième personne regarda par la fenêtre. Un colosse de fer aurait été une meilleure description, car l’homme avait une taille gigantesque et semblait porter une tonne en armure lourde ! Et malgré sa, il bougeait avec aisance. Démonas n’avait ni la force de battre un colosse pareil, surement un chevalier car seul eux utilisait ce genre d’armure, ou un loup très bien déguisé, ni les armes, ses 2 couteaux étant planté dans les cadavres dans l’auberge.
Le garçon courut, espérant disparaitre dans la nuit, mais quelque chose lui colla les pieds ensemble et les joignit hermétiquement. Il regarda, 2 boule relié par une corde était solidement attaché. Il tenta de les enlever, mais dès qu’il y réussit et qu’il tenta de se lever, il se fit assommer. Le colosse avait du le rattraper.
Quand il se réveilla, il était dans une cellule, surement celle de la ville, gardé que par 1 seule personne, surement le parent de quelque enfant. Il semblait sérieusement nerveux, et Arvedui comprit vite que ses principes étaient plutôt contre la détention d'enfant.

-« Où… Où suis-je ?» demanda Démonas en jouant la comédie
-« Tu ne te rappelle pas ? » lui demanda le garde
-« Ce n’est pas exactement sa, je suis aveugle… Qui m’a enlevé ? » Demanda l’enfant d’une voix paniqué
Un rapide coup d’œil lui permit de voir que le garde était encore plus nerveux. Evidement, il n’avait pas pu voir son regard vu qu’il n’avait aucune pupille. L’enfant avait vraiment l’air aveugle… Mais en avait seulement l’air !

-« Tu es en prison. On t’accuse d’être Démonas ! » Répondit le garde
-« Quoi ?!? Mais je ne suis même pas capable de voir ! » Rétorqua Arvedui « Faut que j’aille au toilette. Où sont t’elle ? »
Le changement de sujet était radical, mais soulagea considérablement l’homme. Le garde se leva et ouvrit la porte. Dès qu’il fut assez près, Arvedui fit un geste rapide et précis et vola l’arme du garde. Celui-ci, une fois le moment de surprise passé, lui jeta un regard plein de haine.

-« Je suis vraiment désolé ! » S’excusa Démonas « Je vous apprécie bien, mais je n’ai pas le choix. J’espère que sa ne vous posera pas trop de mal ».
Il sortit de la cellule et ferma la porte a clé, puis lança les dites clé dans la cellule. Normalement, il lui faudrait 10 bonnes minutes pour ouvrir la porte de l’intérieur, et il serait déjà loin. Mais la chance ne sourit pas au jeune assassin, car le colosse entra dans la salle. Il avait du tout écouté, ce doutant que Démonas trouverait un moyen de s’échapper. Mais cette fois, le garçon ne voulu pas se laisser aussi facilement faire.
Avant que le colosse ne comprenne exactement où il se trouvait dans la pièce, il courut et passa entre les jambes du géant en sautant, puis roula pour se remettre debout. Il courut sans regarder si son poursuivant le prenait bien en chasse. Après quelque minutes de course, il devint évidant que le colosse ne se fatiguait pas et qu’il gagnait même du terrain.
Si la situation avait été moins dramatique, Démonas aurait eut 2 ou 3 blagues à dire a propos de cette poursuite, du sol qui devait surement se fissurer a chaque fois que le colosse posait un pied. Mais son humour avait disparu en même temps que son souffle apparemment. Il courrait, les poumons en feu, son esprit en lambeaux. Rien ne comptait plus, courir, un pied devant, puis un autre. Mais il savait où allait. Là ou ses cibles allaient pour le semer. Les Pics rouges. Mais le colosse le rattrapait !
Enfin, il quitta la ville, et put distinguer la plage devant le lac. Il courut, mut d’un nouvel espoir. Il y était presque. Les pavés firent place à la terre battue, la terre battue aux galées. Ses chevilles souffraient à chaque pas. Il baissa la tête, tentant de reprendre une gorgé d’air. Mais il n’y arriva pas, ses poumons était en feu, et il cessa de persévéré. Courir, encore. Il regarda derrière lui. Il le poursuivait encore. Les galées obligeaient ses chevilles à prendre des poses improbables. Mais il avançait, le lac était là, devant lui. Encore 100 mètres ! Il entendit quelque chose bruillant derrière, et savait d’instinct ce que s’était. Quelque chose le prit par le dos et le fit tomber. Tout son être reçut une douleur écrasante. Quelque chose heurta sa tête, et il saignait, mais il ne pouvait pas s’arrêter de se battre. Pas maintenant ! Il réussit dans un effort surhumain à se retourner et donna un cout de poignant au visage de son ennemi. L’arme, celle volé au garde, n’était pas très aiguisé, et son acte était mué par le désespoir plus que par un geste précis, mais elle déchira la joue de son attaquant qui roula par terre sous le coup de la douleur.
C’était plus qu’il en espéré. Il abandonna son couteau, se releva et courut. Le colosse aussi se relever, et il courrait muer par la rage. Arvedui courrait au maximum, et il n’entendait plus rien, si ce n’est son propre cœur et son souffle roque. Il courrait, un pas après l’autre. Il avançait, encore 100 mètres ! Il courrait, un pas puis l’autre. Il y était !
Il sauta dans un canoë, et commença à pagailler. Le bateau avançait lentement, et le colosse arrivait. Mais c’était maintenant fait, le navire était trop loin pour qu’on le poursuive. Les pics étaient à lui ! Sa mission était finie.

Quelque temps plus tard

Il s’approcha de son maitre. Encore une fois, Démonas avait réussit sa mission, et même s’il était passé à ras de passer au gibet, il avait réussit ! Son maitre le regarda à peine, lui remit ses félicitation et passa le reste de la nuit à utiliser l’épée. 1 semaine de poursuite, 1 semaine pendant laquelle sa gouvernante n’avait pas manqué de remarquer son absence pour une nuit d’entrainement. Mais ce n’était rien
Quelque temps après, épuisé mais ravi de ces progrès, il s’éloigna. Il gravit un toit et s’assit pour sa dernière heure de nuit. Il regarda la nuit, savourant chaque instant de cette liberté. Et puis le soleil pointa le bout de son nez derrière le château. Ce n’était encore une toute petite claireté, mais c’était aussi le départ pour Arvedui de rentrer. Il se releva, et savoura le vent sur son corps. Ses cheveux mi rouges, mi blanc volait au vent, sa silhouette de plus en plus harmonieuse se dessinait dans le portrait, et l’on aurait pu croire qu’un ange était là, devant le soleil, sur un toit de la basse ville. Puis il partit en direction d’un puits bien secret…