Par une lucarne, une fine lumière pénétrait dans une pièce sombre comme la nuit. Quelque chose brillait grâce à cette lumière : un acier pur, clair, sans trace, affuté et prêt à sortir de la nuit. Cet acier ou cette lame plutôt rentrait et sortait de son fourreau qui était un gant. Puis une seconde lame sortit d'un autre gant. Les deux lames étaient jumelles. Des mains sortirent des gants. De très belles mains, avec des ongles coupés finement. Des mains blanches, claires, presque pâles, sans qu'aucune ombre ne puissent les cacher.
Tout à coup, une lumière épaisse pénétra dans la pièce et entoura une silhouette, elle portait une légère tunique avec une capuche. Cette tunique était noire, du moins seulement le buste et le dos, les manches étaient blanches et le pantalon était de la même couleur. Des rubans rouges tombaient de sa ceinture et tombaient jusqu'à la fin des cuisses. La ceinture était sertie de 20 couteaux et d'un symbole. Un fourreau glissait le long des cuisses, il était attaché à la ceinture, un glaive était protégé à l'intérieur. Le pommeau du glaive était blanc, en ivoire, le fourreau était plus sombre, d'une couleur chocolatée.
"Maître, nous avons repérés quelqu'un qui rôde."
"Qui rôde ? C'est à dire ?"
"Elle cherche son chemin je dirais plutôt."
"Chercher son chemin n'est pas la même chose que rôder. une formation en observation ne te fera pas de mal à toi."
"Mais ..."
"Assez ... L'assassin se tut et baissa les yeux. Bon amène-moi au poste d'observation."
L'assassin se retourna et commença à courir, suivit de près par son maître. Arrivé à destination, le maître demanda à un autre maître présent la situation.
"Tout va bien pour le moment Aleron, cela fait 10 minutes qu'il est là, on dirait qu'il attend quelque chose."
"Personne ne sait que nous existons, et personne donc ne sait où nous nous cachons. Cet homme cherche quelque chose, mais quoi ... ? Nous ne savons pas. Bon ... Aleron se tourna vers l'autre maître. Je vais y aller, j'ai besoin de toi, toi et toi, Aleron désigna trois assassins assez expérimentés. Venez."
Ils passèrent une porte puis débouchèrent grâce à quelques passages juste au dessus de l'homme. Il ne remarqua rien. Aleron lui sauta dessus afin de l'immobiliser et les trois autres lui mirent un sac sur la tête. Quelques minutes plus tard. L'homme était dans une pièce, éclairée par 6 bougies, il était assis devant une table en bois, sa chaise était faite dans le même matériau. Aleron entra par la seule porte.
"Bon, je tien à faire simple et rapide. L'homme ne disait rien et fixait Aleron. Alors, que faisais-tu ? Dis-moi donc ce que tu mijotait à rester planté là devant mon nid ? Un silence profond envahit la pièce. Tu ne veux pas répondre ? Je répète ma question : que faisais-tu à rôder ? Quelques secondes passèrent. Bien, tu ne veux pas répondre ? Dans ce cas je suis désolé ... . Garde accrochez-moi ça au bout d'une corde, les corbeaux se régaleront ce soir. L'homme avala sa salive. Au revoir monsieur, ce fut un plaisir" Dit Aleron joyeusement.
Des gardes passèrent la porte et commencèrent à emmener l'homme.